À Madagascar, les coiffures des femmes ont leur histoire, leur originalité, leur signification et leur spécificité. La plupart d’entre elles sont à base de tresses. Le mode de coiffure permet de définir la provenance (le groupe ethnique, plus précisément), l’âge approximatif, la coutume, la situation matrimoniale et la classe sociale de la femme.
Le Tana Ivoho, également appelé « Bango Tsotra », fait la beauté de la gent féminine depuis des siècles. La Princesse Ramasindrazana l’a longtemps adoptée, dans les années 1890.
Ce style de coiffure est très connu dans différentes régions, mais appartient tout particulièrement aux Merina qui occupent la haute terre centrale de l’Île Rouge.
Le Tana Ivoho a d’antan été réservé aux femmes d’âge mûr ainsi qu’aux adolescentes. Aujourd’hui, rien n’a changé. De plus en plus de femmes malgaches ou de nationalité étrangère commencent à s’y intéresser.

Une coiffure élégante

Simplicité, raffinement et grâce. C’est ce qui définit au mieux ce style de coiffure. Sa finalité est bien plus qu’esthétique. Encore est-il qu’il épouse admirablement toute forme de visage.
Cette coiffure est en parfaite harmonie avec des styles vestimentaires habillés, streety, rock, vintage, bohème, etc. 

Une coiffure pour tous types de cheveux

Tana ivoho, de profil

La réalisation du Tana Ivoho est simple, que les cheveux soient crépus, lisses, bouclés ou frisés. L’idée est de diviser les cheveux en 2 ou en 4, d’en faire des nattes. Par la suite, il faut les entrelacer minutieusement et les porter soigneusement en arrière, tel un chignon bas.
Il faut juste avoir des cheveux assez longs, pour que la tresse tienne et que le rendu soit au top. D’ailleurs, aucune pince n’est utilisée pour la fixation.

Une coiffure adaptée à toutes les circonstances 

Un deuil, un mariage, un baptême, une sortie de promotion… Quelle que soit l’occasion, le Tana Ivoho fera l’affaire. Il met en valeur la féminité, la classe et le style de la personne. Elle peut tout à fait l’adopter en fonction de ses préférences et de l’événement en question.
Quoi qu’il en soit, l’idéal est de l’apparier avec un « lamba » en soie (une sorte d’écharpe), et un sac. Tout se joue sur la finesse et l’art dans sa réalisation.

De nos jours, les salons de coiffure et les experts en mise en beauté proposent leur savoir-faire pour réaliser un Tana Ivoho. Quasiment toutes les femmes le portent à merveille, que ce soit en ville, à l’occasion d’une réception privée ou d’une soirée.

Pourquoi ne pas l’essayer ?